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Caca boudin !
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Re: Caca boudin !
Message Posté Lun 15 Aoû - 15:34
Hiiii !
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Re: Caca boudin !
Message Posté Ven 19 Aoû - 11:02

Let's play a love game.
ANWAR SHARAFI & WYATT MILLER

why can we be like that ? ✻✻✻ Les yeux rivés sur Manhattan, j’essayais tant bien que mal de me vider la tête, de prendre le temps de réfléchir. Profitant de l’air frais de la nuit qui soufflait sur mon visage et de la nicotine qui se répandait peu à peu dans l’ensemble de mon organisme, j’essayais de ne penser à rien d’autre que le bonheur qu’avaient été les quelques minutes passées contre Wyatt. Sa chaleur, son sourire. Un souvenir qui ne tarda pas à me faire sourire. Malheureusement pour moi, rien de tout cela n’avait bien fini. Egoïste, lâche, j’avais tout gâché. Las à l’idée de ressasser les erreurs que j’avais pu commettre, je soupirais avant de finalement tirer sur ma clope qui rougeoyait face à l’intensité de mon souffle. J’aurais tellement aimé que tout soit plus simple entre lui et moi. J’aurais tellement aimé être plus courageux, être moins lâche. Wyatt ne méritait pas ça. Wyatt méritait tellement mieux. Depuis tout petit, il s’était donné un mal de chien pour veiller sur moi, pour veiller sur notre famille. Digne fils de sa mère, il nous avait prouvé à mainte et mainte reprises qu’il faisait parti intégrante de cette famille. Mais qu’adviendrait-il si nous venions à nous déchirer. J’avais beau croire au grand amour, je n’étais pas dupe, le bonheur absolu n’existait pas. Les couples, ça se dispute, ça se déchire. Qu’adviendrait-il de ma famille si Wyatt et moi venions à nous déchirer ? Se diviserait-elle ? Nana arrêterait-elle de m’adresser la parole ? Le cœur serré rien qu’à l’idée de perdre celle qui avait depuis longtemps endossé le rôle de mère, je déglutis avant de finalement de me passais une main sur le visage. Bien sûr qu’elle le choisirait lui. C’était son fils après tout. Et puis franchement, à choisir, je préférerais qu’ils le choisissent tous. Wyatt, Wyatt méritait d’être heureux… peu importe à quel point je le voulais, peu importe à quel point j’avais besoin de lui, jamais je ne serais suffisant. Pas tant que je serais lié à Dylan, pas tant que je serai lié à cette foutue conscience qui, pour une raison que j’ignorais, continuait de me répéter que tout ça, ce n’était pas convenable. L’idée même de penser à annoncer ma potentielle homosexualité à mon père me glaçait le dos. Homosexuel… Une étiquette. Encore une. Moi qui avait lutté contre les étiquettes de mes origines qui, soyons franc, n’avait rien de bien glorieux quand on était américains, j’allais me retrouver à lutter contre la deuxième étiquette la plus redoutée qui soit. Homosexuel… l’étais-je seulement ? De souvenir, aucun gars ne m’avait jamais autant chamboulé. Non, Wyatt était le seul. Il était le seul que je voulais, le seul que je désirais… Regrettant ma petite scène, je soupirais, incapable de trouver la parfaite solution à nos problèmes. J’aurais tellement dû me taire. Prendre sur moi et attendre. C’est ce qu’il aurait fait à ma place. C’est ce que j’aurais fait en temps normal. Mais le fait était que rien n’était normal quand il s’agissait de Wyatt. Constamment sur les nerfs, je n’avais jamais su me contrôler quand il s’agissait de prendre sa défense ou même de rager contre lui.  Aujourd’hui comme toujours, Wyatt était le seul à me mettre dans cet état. Le seul à pouvoir me faire imploser, le seul à me faire passer des rires aux larmes et des larmes à un état d’excitation hors-norme. Sérieusement, ce mec était ma kryptonite. Il était tout ce que j’aimais et tout ce que je détestais. Peu importe ce que je faisais, peu importe ce que je ressentais, il restait un mal nécessaire à ma survie. Brûlant de lui dire tout ça, je soupirais, confiant. Je l’aimais. Je l’aimais et je l’aimerais surement pour le reste de ma vie et ça, ça j’en étais persuadé. Ne me restait plus qu’à trouver le courage de lui avouer. Ou du moins de le lui faire comprendre. Derrière moi, la porte grinça. Légèrement blasé à l’idée de faire face à Nana ou Safia, je me retournais avant de m’arrêter net. Il était là. Mon beau Wyatt. Gêné et honteux d’avoir fait une scène, je ne perdis pas de temps avant de m’excuser, avant de m’écraser. La dernière chose que je voulais était de me le mettre à dos. Sans un mot, il s’approcha de moi. Doucement, je me laissais faire profitant de ce rapprochement que je désirais toujours autant. « C’est rien. » Sa voix était douce, rassurante. Intérieurement je rageais. Comment pouvait-il être aussi parfait quand moi j’enchainais les conneries ? Le nez dans son cou, je profitais de sa chaleur de son odeur avant de finalement le laisser m’écarter.  « J’ai juste été surpris par la violence de passer d’un extrême à l’autre. Puis c’est pas comme si tu avais eu le choix. » Toujours incapable de fixer ses yeux, je ne pouvais m’empêcher de fixer ses lèvres qui, comme à leur habitude, ne tardèrent pas à afficher un sourire réconfortant.  Touché par le fait qu’il ne soit pas en colère, je ne pus m’empêcher de sourire à mon tour. Sourire qui, bien que sincère, se faisait quelque peu timide aux vues de la situation. Il avait beau m’avoir mis du baume au cœur, je n’en restais pas moins le fautif de l’histoire et ça, ça je n’étais pas prêt de l’oublier. Doucement, il me prit la main et je ne pus m’empêcher de déglutir, à deux doigts de fondre en larmes. Qu’avais donc pus-je faire pour le mériter ? Qu’avais-je pus faire pou qu’il m’aime autant ? Rassuré, confiant en ses sentiments, je finis par relever les yeux vers lui, forçant un peu plus sur mes zygomatiques. Un sourire que ne sembla pas vraiment lui satisfaire vu que monsieur se mit à sourire, presque à deux doigts d’éclater de rire d’amusement. Un truc que j’avais moi-même l’habitude de faire quand je me retrouver face à son incroyable capacité à bouder. « Allez An’, fais pas cette tête ! Ou je vais être dans l’obligation de t’allumer jusqu’à ce que tu oublies ton prénom… » Surpris mais aussi amusé par ses mots, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. Un rire qui, sans surprise, ne tarda pas à balayer toutes mes angoisses. Comme d’habitude, Wyatt avait réussi à me faire passer du plus grand mal-être au plus grand amusement. Ce mec, ce mec allait me rendre fou. Reconnaissant et amoureux, je repris mon sérieux avant de planter mon regard dans le sien. Sans un mot, je le remerciais du regard avant de finalement l’embrasser. Mes lèvres contre les siennes, je soupirais intérieure. Voilà où était ma place. Contre lui, avec lui. Doucement et sans rompre notre baiser, je laisse tomber ma clope par dessus le muret avant de finalement poser ma main sur ses hanches. Avec un sourire, je finis par rompre notre baiser avant de finalement chuchoter. « N’essaie même pas Wyatt, tu sais très bien que tu ne sauras jamais aussi doué que moi à ce jeu là… » Amusé, je souris un peu plus avant de laisser glisser ma main sur son menton que je tourne sur la droite. Face à sa mâchoire, je me laisse aller à l’embrasser encore et encore, profitant de cette chaleur que son corps ne cesse d’irradier. Finalement excité et joueur, je laissais mes lèvres remonter jusqu’au creux de son oreille. « T’as pas idée de toutes les choses que j’ai envie de te faire Wyatt… » Le souffle lourd, je souris contre son oreille avant de finalement le laisser reprendre sa position d'origine et de l’embrasser, beaucoup plus langoureusement cette fois. Profitant de l’occasion, je me laissais aller à coller mon corps contre le sien. Une chose était sûre, je n’avais aucune envie de redescendre. J’étais si bien ici, avec lui, j’étais si bien contre lui. Très vite et sortie de nul part, l’idée de fuir avec lui me traversa l’esprit. Après tout, qu’est-ce qui pourrait bien nous en empêcher ? La famille ? Qu’on se le dise, il était ma famille. Depuis toujours et pour toujours.
Caca boudin !
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